Cette citation prononcée récemment par Mathieu Chedid fait particulièrement écho aux causes de stress au travail que partagent beaucoup des personnes que j’accompagne.
La peur de décevoir, le besoin de maitriser, d’aller dans les détails, l’envie de contrôler les tenants et les aboutissants alors que souvent nous n’avons pas toutes les cartes en main : tout cela génère du stress, de la tension et, si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos attentes, un déficit de confiance en nous ou le fameux syndrome de l’imposteur.
Le perfectionnisme peut nous figer dans l’inaction, par peur de l’échec ou au contraire nous entrainer dans une suractivité épuisante à la recherche d’un idéal inatteignable.
La recherche d’excellence, c’est l’antidote au perfectionnisme.
Ce n’est pas « sois parfait », mais « sois réaliste» et « fais de ton mieux » .
C’est se donner la permission d’oser, de se dépasser, et se développer avec compassion pour soi-même.
C’est valoriser ce que l’on fait, indépendamment de son degré de facilité ou d’imperfection, sans complaisance et avec bienveillance.
C’est troquer la peur par le plaisir.
Et le stress par l’enthousiasme.